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La rencontre historico-religieuse entre Bali et Lombok

 

 

Une histoire et une religion véritablement œcuméniques ? Certains en rêveraient, à Lombok, les habitants l’ont fait, l’avaient fait, bref ils l’ont presque fait. Les temps présents démontrent que le multi confessionnalisme, à l’instar de la démocratie, est plus facile à penser puis à griffonner sur un bout de papier qu’à vivre dans la dure réalité de la vie de tous les jours. Mais rien que d’essayer de pratiquer un syncrétisme de cette envergure, en terre d’islam, et d’avoir pu connaître de belles époques et de beaux résultats en matière de tolérance religieuse mérite en soi de s’arrêter un instant sur l’histoire de la rencontre entre les habitants de Bali et ceux de Lombok. En effet, ils n’ont pas fait que s’affronter les armes à la main mais ont parfois travaillé main dans la main. Avec de réels succès.

 

Pura Lingsar, le temple syncrétique – le plus fameux de l’île – est la preuve vivante, par le biais de la foi, que ce « mariage » d’intérêts historiques, spirituels, et sans doute philosophiques, s’il n’a pas vraiment fait des petits, a au moins engendré une belle nuit de noces et d’espoir pour deux peuples contraints de « communier ». Sasak et Balinais ont (et continuent, pour beaucoup, à le faire) œuvré ensemble, prié ensemble, pris en commun le pari d’un mieux-vivre ensemble. Entre communautés distinctes, entre confessions différentes. Un pari louable, un défi au temps qui passe, un modèle même de tolérance au cœur d’une Indonésie qui se cherche, au milieu des vieux et des nouveaux démons menaçants, une identité à la fois démocratique, moderne et musulmane.

 

 

La mosquée de Ledang Nangka, village traditionnel où la culture Sasak a perduré en harmonie avec l’essor de l’islam, le village compte un nombre important de forgerons, un peu à l’image de Budakeling dans l’est de Bali. A droite, portrait de jeunes filles à Tetebatu, non loin de Ledang Nangka, au centre de l’île.

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Entrée du parc et du temple Lingsar au nord-ouest de Lombok. Toutes les photos qui suivent montrent le site et la vie dans les temples du lieu, avec leurs autels, qu’ils soient hindous ou de religion locale weku telu.

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Une « rencontre » historique

 

Entre une double colonisation, d’abord balinaise puis hollandaise, l’île de Lombok a connu une histoire mouvementée avec son lot de domination, de soumission et de résistance. Selon des légendes locales, deux des plus vieux villages de Lombok, Bayan et Sembalun, auraient été fondés par un prince de Majapahit. Les références à une origine Majapahit sont courantes à Lombok et dans l'île voisine de Bali. Après que Bali passa sous l’emprise de Majapahit en 1443, Lombok à son tour fut soumis au royaume hindou-javanais. Le pays des Sasak est alors divisé en quatre principautés : Selaparang, Bayan, Langko, Pejanggik. La « royauté » la plus célèbre est celle de Selaparang. Située à l’est de l’île, elle fut certainement la première à se convertir à l’islam.

 

On trouve des éléments javanais dans la langue sasak de Lombok. Et si l’islam est aujourd’hui fortement implanté à Lombok, il n’apparaît guère avant la seconde moitié du XVIe siècle. Selon la tradition, Sunan Prapen, fils du Susuhunan Ratu de Giri, aurait été le premier à embrasser la religion musulmane. Le Babad Lombok (une « chronique de Lombok », rédigée sur des feuilles de palmier lontar) précise que ce même Sunan Prapen aurait été envoyé par son père pour « attaquer » Lombok et Sumbawa dans le but de convertir les populations locales. Les versions varient et d’autres rois ou régions revendiquent cette paternité de la nouvelle foi. Ainsi, un autre manuscrit sur lontar, le Petung Bayan, rapporte pour sa part que le premier à se convertir aurait été le roi de Bayan, un micro royaume au nord de l’île. Ces deux manuscrits ne constituent pas des sources historiques fiables mais des indications importantes. Il apparaît toutefois que l’islam, fraîchement implanté, s’accommode pleinement des autres éléments spirituels, sacrés ou mystiques, rencontrés sur place, à savoir les divers éléments d’origine animiste, hindoue, bouddhique, et bien entendu islamique. Unique en son genre, un syncrétisme religieux est ainsi à l’œuvre très tôt à Lombok. Il perdurera jusqu’à nos jours.

 

Avant que les Balinais ne prennent le dessus, aux XVIe et XVIIe siècles, le royaume de Selaparang subit d’autres influences et dominations, celles de Makassar et de Sumbawa. Autour de 1630, le roi balinais de Gelgel (Dewa Agung) organise des expéditions militaires en direction des îles orientales. A Lombok et à Sumbawa, les troupes balinaises sont bloquées par les forces – et les prétentions territoriales – du sultanat de Gowa, basé au sud de Sulawesi. La situation se dégrade à la fin du XVIIe siècle. En 1692, le royaume de Selaparang finit par céder sous la force de son rival balinais de Karangasem. Cette date annonce le début d’une occupation, puis d’une longue installation balinaise, qui durera deux siècles. Cette présence ne prendra fin qu’en 1894 et laissera dans la mémoire du peuple sasak un rude sentiment d’amertume régulièrement nourri avec un farouche esprit de résistance. Jusqu’à nos jours, pour de nombreux Sasak, Selaparang reste un « vivant » symbole de l’identité sasak, de ses luttes et ses résistances à l’occupation « étrangère ».

 

D’autres conquérants, bien casqués et mieux armés, arrivent d’ailleurs en même temps ou presque : les Hollandais. Ils ne s’installeront pas de suite mais, déjà, contribueront à empoisonner les relations entre autochtones et autres rancœurs locales, en appliquant (comme le feront tous les colonisateurs de la planète) à la lettre leur terrible devise : « diviser pour mieux régner ».

 

Le temple hindou, Pura Gudah

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C’est dans ce contexte que la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC), débarquée à Lombok dès 1674, commence à prendre racines et à afficher ses objectifs chiffrés. De fait, les Hollandais s'installent progressivement dans la partie orientale de l'île, les rois balinais de Karangasem revendiquant alors clairement la souveraineté sur la partie occidentale. Officiellement, Lombok passe entièrement sous le contrôle de Karangasem en 1740. Le temps jouera un moment en faveur des colonisateurs nord-européens mais, en attendant, c’est une simple querelle familiale qui, à la fin du XVIIIe siècle, va mener – durablement – les habitants de Lombok à se voir gouverner par deux royaumes rivaux balinais. Le premier construit le palais de Singasari « sur place » alors que le second, le frère cadet, reste à Karangasem et tente, « de loin », de gérer la situation politique à Mataram et au-delà… Ce dernier gagne ce combat si peu fraternel. Et en 1839, le palais de Singasari est incendié au cours de la bataille qui marque la victoire du royaume dit de « Mataram-Karangasem ». A Sweta, un puputan, annonciateur d’autres suicides collectifs plus tard à Bali même, a eu lieu à l’issue du combat par les membres de la famille royale défaite.

 

Au milieu du XIXe siècle, le royaume unifié mais toujours en proie aux révoltes a (re)pris le nom de Selaparang (ou Lombok-Selaparang). C’est alors un étonnant « retournement » de l’histoire, puisque le roi balinais de Lombok, ayant obtenu le soutien des Hollandais, sera un temps le souverain attitré de Karangasem ! Mais les rivalités perdurent et les trahisons vont bon train… Si le roi a d’abord aidé les Hollandais, ces derniers lui rendront la pareille mais sans négliger d’imposer leurs vues… Un échange de bons procédés qui fera bien du mal. Déjà, avec la bénédiction des Bataves, un roi fantoche balinais de Lombok trône sur Karangasem. Il s’agit là d’un premier pas décisif des colons hollandais, prudemment posé sur le sol balinais… En 1866, à Lombok, un nouveau palais remplace l’ancien, le Puri Cakranegara. Mais dès 1891, les Hollandais désormais alliés avec leur roi, le peuple sasak conteste le choix guerrier de leur roi d’opérette dans l’expédition militaire qu’il envisage monter contre Bali. Dignes et fiers, les Sasak refusent à juste titre de servir de chair à canon bon marché pour les beaux yeux d’un souverain déjà passé sous la botte des colons européens. Les résistants sont avant tout des chefs religieux musulmans. En 1894, les Hollandais profitent de ce « refus » populaire et vont dans la foulée se servir de ce « prétexte » pour débarquer manu militari à Lombok. A ce moment clé de leur histoire, Sasak et surtout Balinais se défendent comme ils peuvent mais, in fine, la défaite étant devenue inévitable, les combattants balinais commettent à nouveau un puputan, comme ultime signe au monde de leur refus catégorique de se soumettre. La guerre de Lombok se termine ainsi dans le sang et la mainmise sur l’île par les colonisateurs. Le palais est rasé par les nouveaux arrivants. 1894 marque la fin du royaume de Lombok-Selaparang. Rapidement, les Sasak constatent que leurs nouveaux occupants, faisant suite aux Balinais, ne valent guère mieux. A peine installés, les Hollandais instaurent – comme ils l’ont fait précédemment à Java et ailleurs – un drastique système de taxes et de corvées, sans oublier d’organiser l’exportation contrainte du riz cultivé sur place. Les Hollandais occupent Lombok de 1894 à 1941, ils quitteront les lieux par la force avec l’arrivée des Japonais en 1942. L’histoire de Lombok est indissociable de celle de Bali et dans une moindre mesure de celle des Hollandais ; le présent, lui, est ancré dans les rapports ambigus d’un côté avec la nation indonésienne et de l’autre avec la foi musulmane. Deux nouveaux défis pour les Sasak actuels.

 

Une équipe de sculpteurs, spécialement venus de Gianyar à Bali, « recollent » les morceaux d’une statuette brisée.

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Dans l’attente de jours meilleurs qui risquent de se faire attendre, les gens de Lombok, souvent amers et parfois désoeuvrés, ont transformé l’acronyme de leur province (dont Mataram est la capitale régionale), désignée sous le nom de NTB (Nusa Tenggara Barat), par « Nasib Tergantung Bali », ce qui signifie « notre avenir dépend de Bali »… Humour noir et triste destin en perspective. Mais l’espoir demeure, coûte que coûte, car la fatalité n’est pas de ce monde, qu’il soit hindou ou wetu telu.

 

 

D’un temple à l’autre, Pura Gudah le temple balinais succède, en contrebas, au temple Wetu Telu des Sasak. Une cérémonie au temple Wetu Telu, avec des hindous et des musulmans locaux, et des prêtres hommes ou femmes.

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Un temple syncrétique par excellence : Pura Lingsar

 

A Lombok, la religion locale wetu telu n’est pas reconnue officiellement même si elle relativement ancienne. Il s’avère que jusqu'à la fin du XIXe siècle, le syncrétisme religieux était courant et majoritaire dans l’île. Progressivement, un islam plus orthodoxe se diffuse au sein de l’aristocratie insulaire avant de toucher et concerner l’ensemble des habitants. Face au poids politique et religieux des Balinais, les Sasak se réfugient en quelque sorte derrière la foi musulmane devenue au fil du temps une véritable marque identitaire. Celle-ci permit aux autochtones de lever la tête non seulement face aux envahisseurs balinais mais ensuite aussi face aux colonisateurs hollandais…

 

Mais, en dépit de ce « marquage », jusqu’à l’avènement du régime autoritaire de Suharto (à la fin de l’année 1965), le syncrétisme wetu telu est resté tenace. Avec la dictature, viendra le temps maudit des persécutions des adeptes de cette foi « pas comme les autres », trop tolérante sans doute pour un régime politique qui ne l’était pas. En 1965, environ 20% des Sasak étaient adeptes de la foi wetu telu, dès 1967, ils n’étaient officiellement même pas 1% ! Durant plus de trente ans, les cultes et rites sont critiqués et combattus au profit des traditions et coutumes « folklorisables », surtout plus aisément contrôlables par les autorités… Un temple, plus que tous les autres, est emblématique de cette tolérance soudainement mise sous le boisseau.

 

Niché dans un paisible village situé à quelques kilomètres à l’est de Mataram, espace unique de culte œcuménique, le temple de Lingsar (Pura Lingsar) se veut rassembleur voire unificateur de toutes les croyances locales. Comme pour les Balinais, les Sasak vouent à l’eau un véritable culte. Pour les deux populations, ce temple est d’une grande importance historique et symbolique, il rappelle l’héritage animiste de tous les habitants de l’île, il renvoie également aux sources, celles du temps séculier et celles de l’eau sacrée, le terme « lingsar » signifiant précisément « le bruit de l’eau jaillissante ». En réalité, il s’agit de deux temples réunis dans un même enceinte cultuelle : un pura balinais et un kemaliq sasak.

 

 

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Une statue originale d’un Garuda dignement chevauché par Vishnu trônant devant un bassin dans lequel immergent des pièces de monnaie lancées par des fidèles pour exaucer un vœu où quêter la bonne fortune.

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Déjà, attention à bien veiller à ne pas suivre l’avis du Guide du Routard qui précise : « A vrai dire, l’ensemble ne présente pas un grand intérêt » puisque, à dire vrai, c’est tout le contraire ou presque. Si le site n’est pas véritablement spectaculaire, il est en revanche « habité ». Un lieu chargé d’histoires et de symboles où il fait bon se promener et observer les us et coutumes des rites des uns et des autres. Construit en 1714 – pour sa partie hindoue – par le roi Anak Agung Ngurah, Pura Lingsar est, de par son importance symbolique, le plus connu et le plus sacré des temples de Lombok. Il est surtout le plus important sur le plan historique. Il réunit la foi hindoue chère aux Balinais et la foi mystique chère aux fidèles de la religion autochtone wetu telu. Le kemaliq est en effet l’espace spirituel des Sasak encore attachés à la foi ou tout au moins aux traditions wetu telu. Ici, on peut voir – ce qui n’est pas donné tous les jours ! – des croyants, musulmans et hindous, s’asperger mutuellement d’eau lustrale afin d’implorer tel ou tel dieu, plus ou moins en commun ! Un bassin (pesiraman, pour les bains rituels) est ainsi ouvert à la méditation et à la prière pour tous. Dans cet espace sacré, réel modèle de tolérance à méditer aussi !, les hindouistes s’abstiennent d’offrir aux divinités du porc servi comme offrande, dans le but de respecter les fidèles musulmans et/ou wetu telu également présents sur le site. L’entente et la solidarité priment en ce lieu sur l’exclusivité et le culturalisme poussé à l’extrême…

 

Pura Gudah, le temple hindou du vaste ensemble religieux – construit en 1714 puis rénové en 1878 –, possède quatre autels (comme on peut le voir sur l’une des photos) : un orienté vers le volcan Rinjani (à Lombok), un autre vers le volcan Agung (à Bali), et deux autres – en fait une double-autel – qui symbolise l’union, sinon la fraternité, entre les deux îles. Plus bas, on pénètre dans l’enceinte du temple wetu telu, avec ses autels de pierres sacrées et son bassin rituel dévoué à Vishnu, au milieu duquel nagent paisiblement des « anguilles sacrées » que certains fidèles nourrissent d’œufs durs, servant d’offrandes également et qu’on peut acheter sur place. Nourrir de la sorte ces modestes serpents de mer ou d’eau douce serait d’un bon présage pour l’avenir, voire annonciateur d’une bonne fortune ! Il n’en faut pas plus, aux yeux des adeptes-croyants, pour que des dizaines d’œufs terminent leur course dans le bassin faisant surtout le bonheur des anguilles…

 

Des prêtres et des pierres où lorsque l’hindouisme rencontre l’islam par l’intermédiaire de « l’animisme »

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A l’extérieur de l’enceinte du « double-temple », hindou et wetu telu, un parc, pourvu de statues et de bassins.

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Pura Gudah, le temple hindou du vaste ensemble religieux – construit en 1714 puis rénové en 1878 –, possède quatre autels (comme on peut le voir sur l’une des photos) : un orienté vers le volcan Rinjani (à Lombok), un autre vers le volcan Agung (à Bali), et deux autres – en fait une double-autel – qui symbolise l’union, sinon la fraternité, entre les deux îles. Plus bas, on pénètre dans l’enceinte du temple wetu telu, avec ses autels de pierres sacrées et son bassin rituel dévoué à Vishnu, au milieu duquel nagent paisiblement des « anguilles sacrées » que certains fidèles nourrissent d’œufs durs, servant d’offrandes également et qu’on peut acheter sur place. Nourrir de la sorte ces modestes serpents de mer ou d’eau douce serait d’un bon présage pour l’avenir, voire annonciateur d’une bonne fortune ! Il n’en faut pas plus, aux yeux des adeptes-croyants, pour que des dizaines d’œufs terminent leur course dans le bassin faisant surtout le bonheur des anguilles…

 

Le fait le plus énigmatique et le plus étonnant de ce temple consiste sans doute dans la tenue d’un festival réellement original : Perang Topat. Egalement appelé Perang Ketupat. Il s’agit en fait d’un rituel singulier appelé pujawali. Une sorte de guerre soft, menée à coups de petits paquets de riz, que les fidèles se lancent dessus allègrement ! Celle-ci constitue en réalité une bataille rituelle, typique et sympathique, œcuménique et pacifique, qui a lieu tous les ans en novembre ou décembre, en fonction du calendrier lunaire. Après des offrandes et une parade joliment costumée, la guerre sacrée du riz gluant peut commencer… Effectivement, Perang Topat consiste en une bataille rangée, mais symbolique, entre croyants hindous et croyants wetu telu, les deux groupes vaillamment armés de ketupat (du riz gluant enveloppé dans une feuille de palmier) ! C’est d’abord l’eau qui, sous toutes ses formes, est vénérée : les pluie est « appelée » et la fertilité souhaitée sinon « promise ». Le spectacle est assuré et bon enfant, c’est dommage pour les ketupat, car en général ils terminent leur course au fond de l’estomac, mais c’est réconfortant de voir ainsi deux religions s’affronter pour le bonheur de tous. Sans effusion de sang, sans propos de haine, juste avec un peu de riz gluant jeté réciproquement mais si gentiment à la figure de l’adversaire ! Bref, pas de quoi en faire un drame ou de partir en djihad. Si une comparaison devait exister, Perang Topat serait bien plus proche de notre hivernale bataille de boules de neige que de la bataille de Stalingrad ou de celle de la Saint Barthélémy… Parions que les habitants de Lombok, fiers de cet héritage et soucieux de garder vivant ce symbole de l’œcuménisme, sauront perpétuer la tradition d’ouverture culturelle et de tolérance religieuse illustrée par ce double-temple aux multiples facettes.

 

Franck Michel

 

 

Vue sur Bali et le mont Agung prise de la plage de Senggigi à Lombok.

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